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Quand le vrai problème, ce n'est pas les maths...

Les plus de l'apprentissage instinctif de POM Coaching

Lorsque je donne des cours d'appui scolaire (mais les problèmes sont similaires avec les adultes!) et que je fais le point avec ces élèves au début d'un suivi, ils me répondent souvent quelque chose de l'ordre de "Les maths c'est pas vraiment le problème, je comprends les cours, j'arrive à faire les exercices en classe mais dès que j'arrive devant le test, c'est comme si j'avais tout oublié!"

Et il est fréquent que le véritable obstacle ne soit pas, ou pas uniquement, au niveau de la compréhension du cours. Même pour les adultes qui me contactent pour travailler sur un sujet qui les tracasse, celui-ci s'avère n'être souvent qu'un prétexte à un travail bien différent.

Dans ces quelques lignes, j'aimerais me concentrer sur la problématique de l'apprentissage scolaire, mais tout adulte cherchant à progresser ou à apprendre une nouvelle discipline ou une nouvelle langue y trouvera des similitudes avec ses propres freins à l'apprentissage.


 

Les véritables freins à un apprentissage fluide

Le stress face aux examens ou pour un entretien

Des livres entiers ont été écrits sur le sujet et les élèves eux-même s'en plaignent souvent. Outre le fait qu'il est néfaste pour la santé à trop fortes doses, le stress est également un frein à l'apprentissage souvent négligé. Que faire fasse à ce handicap et comment fonctionner de manière optimale malgré tout? Il est possible d'établir des stratégies d'organisation et de planification pour réduire la charge de travail ou la répartir différemment. La qualité du sommeil et le contexte de vie doivent également être considérés. Mais en plus de ses changements importants, pas toujours évidents à mettre en place, il est possible de fonctionner avec le stress. Avant un examen ou une présentation importante, il existe des outils directement efficace. Je parle ici d'exercices de respiration, mais également d'un travail sous hypnose au préalable.

L'application des langues et la peur de l'inconnu

Apprendre des règles de grammaire et des centaines de mots de vocabulaire, c'est bien beau. Mais en situation, c'est une toute autre histoire. Une langue étrangère doit souvent pouvoir être mise en pratique dans des endroits inconnus, dans un contexte culturel différent ou simplement dans un endroit bruyant qui rend la compréhension difficile. L'apprentissage doit donc inclure un maximum d'apprentissage passif, d'immersion et de pratique.

Les croyances et les émotions

Les croyances, c'est ces petites histoires qu'on se raconte, plus ou moins consciemment. C'est cette petite voix qui juge et anticipe un peu trop. Elles peuvent être aidantes ou limitantes. Si j'ai la croyance solide que l'apprentissage d'une langue est une chose facile pour moi, pour quelque raison que ce soit, alors je vais me comporter de sorte à valider cette croyance et mon apprentissage en sera facilité.

Si au contraire je suis persuadé d'avoir de la difficulté dans l'une ou l'autre discipline, si je n'ai aucun attrait, aucune émotion positive dans mon apprentissage, aucune motivation personnelle, alors ma progression s'annonce pour le moins laborieuse.

Le manque de connaissance des fonctionnements du cerveau

A l'école, on apprend très tôt les mathématiques, les langues, la géographie, l'histoire... mais personne ne grandit en apprenant à connaître cet ordinateur ultra-puissant qu'est notre cerveau. Il est pourtant utile de connaître quelques bases sur le fonctionnement de notre mémoire, par exemple, afin d'en optimiser l'efficacité.

Dans le milieu de la pédagogie, on parle de plus en plus des préférences d'apprentissage et je pense qu'il est utile de se connaître, de savoir comment on fonctionne au mieux. L'un est plutôt sensible au visuel, l'autre pensera mieux en mouvement et le troisième préfère étudier en musique. Au-delà de ces particularités personnelles, il y a également les préférences et les motivations de chacun. L'investissement émotionnel en quelques sortes. Celui-ci aura également un impact souvent sous-estimé dans la fluidité d'un processus d'apprentissage.

Des objectifs mal définis

Lié fortement à l'engagement émotionnel et au progrès, il y a la qualité des objectifs fixés. Mais là aussi, la plupart des élèves manquent d'être précis et concrets dans leurs objectifs. Cette lacune empêche de visualiser la voie à prendre et ne facilite donc pas la planification du travail et son efficacité.

Un objectif flou ne facilite pas non plus les passages d'obstacles et ne permet pas de mesurer les succès du chemin. Ceux-ci sont pourtant importants pour préserver la motivation et l'élan dans une formation de long terme.


 


En résumé

Que ce soit au niveau émotionnel, organisationnel ou intellectuel, les obstacles à l'apprentissage sont parfois très différents de la matière elle-même et mériteraient souvent d'être traités en priorité.

Et vous, quels sont vos projets? Que désirez-vous apprendre et dans quel domaine avez-vous toujours rêvé de progresser? Et qu'est-ce qui vous retient? Est-ce que vous vous racontez des histoires quant au manque de temps libre? Ou vous vous dites peut-être que plus tard, oui, pourquoi pas, une fois que...

Et si c'était plus facile que prévu d'explorer de nouvelles disciplines? Et si votre rêve était en fait à portée de main? Je reste à votre disposition pour vous encourager et vous soutenir pour vos idées les plus folles.

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